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Table-ronde : Investir dans la paix et la prévention face à l’extrémisme violent

Interpeace, le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS, Dakar), le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) de l’Union africaine, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) suisse, et l’Institut International pour la paix (IPI, New York) ont le plaisir de vous inviter à une table ronde de discussion.

La table-ronde portant sur les conclusions et recommandations des troisièmes conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent « Investir dans la paix et la prévention de la violence au Sahel-Sahara», organisées à Alger, les 24 et 25 juin 2018, avec le soutien du Gouvernement de l’Algérie. Les principales conclusions et recommandations formulées lors de cette rencontre sont disponibles ici.


  • Mot de bienvenue : Simon Gimson, Vice-président, Interpeace
  • Remarques introductives : Stéphane Rey, Chef du Domaine Politique de paix et Chef adjoint de la Division Sécurité humaine, Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

  • Youssef Mahmoud, Conseiller principal, Institut international pour la paix (IPI) 
  • Général Paul Ndiaye, Directeur, Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS), Sénégal 
  • Ahmed Labnouj, Chargé de programme Moyen-Orient et Afrique du Nord, Interpeace  
  •  Madeleine Memb, Présidente, MediaWomen4Peace 
  • Col. Christian Emmanuel Mouaya Pouyi, Centre Africain d'Etudes et de Recherche sur le Terrorisme – CAERT, Union africaine 
  • Zara Yacoub, Experte médias, Tchad
  • Conclusions : Ruby Sandhu-Rojon, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel – UNOWAS, Sénégal
  • Modération : Dr. Christian Pout, Président, Centre africain d‘Etudes Internationales Diplomatiques, Economiques et Stratégiques – CEIDES, Cameroun


La région sahélo-saharienne est confrontée à plusieurs défis liés à la paix et la sécurité qui contribuent à fragiliser les États et affectent la relation État-citoyen, la participation politique et le dialogue inclusif. Ces questions sont essentielles pour l’élaboration des politiques nationales visant à prévenir l’extrémisme violent au niveau gouvernemental, communautaire et individuel, ainsi qu’au plan régional. De plus, l’émergence et la prolifération de groupes extrémistes violents accentuent le climat de peur et d'insécurité. Les actions de ces groupes affectent la vie des populations, leur capacité à vivre en paix, à résoudre leurs conflits, ainsi que les efforts de paix, le développement durable et les droits de l'homme.

Face à cette réalité, les décideurs ont pris conscience que la prévention de la violence nécessite une approche multidisciplinaire et multipartenaire, afin de comprendre, puis d’aborder, les causes diverses qui poussent les individus à intégrer des groupes extrémistes violents. Ils ont pris conscience également de la nécessité d’agir en amont de la violence, car les temps de la prévention et ceux de la réaction ne sont pas les mêmes.

Ainsi, à la suite de conversations similaires organisées à Dakar en 2016 et à N’Djamena en 2017, la réunion d’Alger avait pour objectif d’identifier et de renforcer les approches locales, nationales et régionales de prévention de l’extrémisme violent et de se pencher sur ses causes au Sahel-Sahara, en focalisant sur le rapprochement entre l’État et ses citoyens, l’engagement de la société civile, le rôle des médias et des forces de défense et de sécurité et la contribution de la culture, de la citoyenneté et de l’éducation à la prévention dans un contexte où l’extrémisme violent continue de gagner du terrain. Des recommandations ont ainsi été formulées sur les mesures qui pourraient être prises par les praticiens de la région, à la fois au sein des États et par le biais de entités régionales et sous régionales et, dans certains cas, avec le soutien des Nations Unies et d’autres partenaires.

Cette table ronde associera quelques voix de la région qui furent entendues à Alger. Ces témoignages émaneront de plusieurs secteurs d'activité en prise avec l'extrémisme violent : politique, armée, médias, société civile, espace religieux, recherche, et offrira une occasion unique d’échanges entre les décideurs et les praticiens de la région.