Home - Interpeace : Interpeace
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Être jeune symbolise une grande énergie, la positivité et le zèle pour faire bouger les choses. Mais également le changement, le progrès et l'avenir. Si nous orientons nos jeunes dans la bonne direction en leur fournissant des plateformes et en établissant des systèmes d'apprentissage et de collaboration, ainsi qu'en amplifiant les initiatives locales qu’ols dirigent, ils deviendront les champions de la lutte contre les inégalités, les persécutions et le changement climatique. Les jeunes sont notre future passerelle vers une transformation positive de notre société. Cependant, ceux de la région des Grands Lacs (GL), entendue ici comme les quatre pays couverts par le programme régional d'Interpeace, se heurtent à des obstacles. Ces jeunes du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et d'Ouganda n’ont que peu d’accès à des opportunités de canaliser leur énergie et leur enthousiasme pour accomplir des choses extraordinaires et influencer la prise de décision dans les processus de gouvernance, de paix et de développement aux niveaux local, national et régional.

La violence passée et persistante a eu des effets multiples sur ces personnes qui constituent la majorité de la population des nations des GL. Ces jeunes sont confrontés à la violence directe dans certaines parties de la région, au recrutement forcé dans des groupes armés, à la transmission de traumatismes intergénérationnels, au déplacement, au manque d'accès à une éducation de qualité et aux options de subsistance. Certains des impacts et des risques qui les affectent de manière disproportionnée sont exacerbés par des normes culturelles, âgistes et de genre. En raison de ces obstacles, un nombre important de jeunes hommes et de jeunes femmes se heurtent à des barrières en matière d'engagement civique et de participation aux processus politiques et de paix.

In this context, Young Innovators from Burundi, supported by Interpeace and the Centre d'Alerte et Prévention des Conflits (CENAP), a consortium partner of the Youth Innovation Lab for Peace programme, funded by the European Union and the Swiss Development Cooperation (SDC), organized an event on intercultural exchange with young Burundian and Congolese academics, where youth reflected on the theme: "Respect for identity and cultural diversity, one of the pillars of peace." L'activité visait à accroître le soutien au leadership de ces personnes en matière de consolidation de la paix, tout en les dotant de compétences et de connaissances qui leur permettent de jouer efficacement un rôle dans les processus de gouvernance, de consolidation de la paix et de développement. En étroite collaboration avec les jeunes innovateurs de l'Université de Ngozi au Burundi, plus de 70 étudiants de différents milieux culturels ont participé.

The rector of Ngozi University, while addressing the participants, remarked that peace has always been among humanity’s highest values, and it should be sort above knowledge. He urged the youth to take an interest in and commit themselves to building peace from an early age.  "This event and the youth programming are relevant and should be supported because they promote youth involvement in peacebuilding, given the turbulent history Burundi and its neighbours in the GL area have endured," he said.

De leur côté, les étudiants ont eu un échange très animé et enrichissant sur les défis et les moyens de promouvoir le respect de la diversité. Parmi eux, de jeunes musiciens ont joué des chansons thématiques sur la paix, le respect de la diversité et le dialogue, ce qui a rendu les échanges agréables et instructifs. L'événement a également mis en évidence les défis que les jeunes rencontrent en matière de respect de la diversité. Il s'agit notamment des blessures traumatiques des conflits passés ; de l'influence négative des personnes âgées ou des proches blessés par les violences passées ; de la manipulation des jeunes par les leaders politiques ; d'un environnement sociopolitique précaire propice aux conflits ; de la promotion des intérêts privés au détriment de l'intérêt public ; de la pauvreté en général ; et de la précarité des jeunes. De manière significative, les participants ont également eu l'occasion de tirer des leçons sur le respect de la diversité, partagées par les jeunes innovateurs et les autres étudiants.

Through discussions for collective action and advocacy, Interpeace's primary goal is to empower the youth in the Great Lakes area to have a greater impact and leadership role in regional peace processes. We aim to provide spaces for young people to express themselves by producing and sharing messages of peace and for them to analyse challenges of respecting diversity in general and particularly in a student environment; and to share positive experiences in valuing diversity.

 

Côte d'Ivoire is not spared from external threats and the dynamics of regional and global conflict. These further destabilise the already fragile social fabric and endanger the government's achievements in security and economic development.

Over the last few decades, Côte d'Ivoire has itself been marked by socio-political crises and regular cycles of violence that have profoundly affected the lives of Ivorians, the way they live together and social cohesion.

Threats linked to armed groups at the country's doorstep call for the strengthening of the internal social fabric to prevent any risk of tipping over. It is usual for these groups to exploit the cracks and fissures caused by various factors to act.

Pour contribuer aux efforts menés auprès de la société ivoirienne, Interpeace, qui est présent dans le pays depuis 2012, a signé le 21 octobre dernier une convention de partenariat avec le ministre de la réconciliation et de la cohésion sociale. Cet accord vise à renforcer la consolidation de la paix, la réconciliation et la cohésion nationale dans le pays côtier.

Les deux partenaires s’engagent à travailler de concert dans la recherche et le financement d’opportunités de collaboration responsables et bénéfiques pour atteindre ces objectifs. Résolu à coopérer étroitement, le ministère assurera le leadership politique, le pilotage et la coordination des projets d’Interpeace, notamment dans le cadre de l’actuel Project to prevent political violence and strengthen social cohesion through dialogue and citizen collaboration in Côte d'Ivoire (PREDIA).

For its part, Interpeace will provide technical and methodological support to inclusive dialogue in all regions of the country, capitalising on lessons learned from conflict prevention mechanisms set up in cooperation with its local partner, Indigo Côte d'Ivoire, and targeting in particular women and youth. The organisation will also support local prevention and reconciliation committees and actively participate in the elaboration of strategies at the technical and political level adapted to Ivorian peacebuilding priorities, with a view to building sustainable peace and contributing to the strengthening of social cohesion.

"We are very pleased to engage in this partnership with the Ministry of Reconciliation and Social Cohesion," says Interpeace's West Africa programme representative Alessia Polidoro. "The methodological rigour of our approach, the diversified experience of successful interventions in different contexts around the world and the expertise of our team and our local partner, Indigo Côte d'Ivoire, will be pooled with the Ministry to provide concrete, endogenous and sustainable solutions to the various challenges to be addressed.

Read more about Interpeace in Côte d'Ivoire ici.

Imaginez une communauté qui collabore étroitement avec la police pour assurer la sécurité publique et l'efficacité du maintien de l'ordre. Imaginez maintenant que cette approche se passe dans une société où les conflits violents sont fréquents, un renforcement de la confiance qui se déroule actuellement en Éthiopie. La police et le grand public collaborent pour identifier les problèmes de la communauté, puis conçoivent et mettent en œuvre des solutions à ces problèmes en considérant les connaissances locales de la région et des conditions culturelles, sociales et psychologiques de la société. En Éthiopie, cette situation permet de rompre avec le style réactif de la police pour adopter une approche plus confiante, proactive et préventive.

Ethiopia is a paradoxical country in flux. Since Abiy Ahmed's ascent to power in 2018, Ethiopia has been on a path of significant social, economic, and political transformation. Simultaneously, the country has experienced a devastating civil war that displaced millions, cost countless lives, and caused a significant rift in Ethiopia's federal structure and ethnic fabric.

While the ongoing conflicts in Ethiopia and alleged war crimes have damaged national and international reputations around its reform agenda, there are numerous ongoing government and non-government initiatives to improve community and state relations, address community needs, and reform institutions to deepen democracy, broaden citizen participation, and promote peace. For instance, around the end of 2020, Ethiopia's Ministry of Peace presented a progressive new policing doctrine, pledging the federal and regional police to submit to stronger public oversight, improve respect for diversity and uphold international human rights standards. Interpeace, in partnership with the Ethiopia Police University, is working on a trust building program between citizens and the police to provide a method to make the progressive philosophy captured in the Ethiopia Police Doctrine a reality of on the ground.

In 2021, Ethiopia's Ministry of Peace and Interpeace conducted a baseline review and surveyed a total of 1,786 people from four Woredas (District-level administrative units) to assess the difficulties encountered in interactions between the community and the police. The review revealed that trust has long been the missing link in the police service across the Woredas surveyed. Notably, the youth were skeptical of the police, and there was a lack of consistency in local community police support for public safety programs in neighbourhoods. Little was said about the support provided to women and people with disabilities, leading to the conclusion that the existing platforms to ensure active public engagement were superficial, as community residents had little influence over identifying, prioritizing, and resolving pressing community issues.

Pour faire face à cette situation, ce programme de police communautaire met l'accent sur l'importance de la collaboration avec le public. Ces deux parties prenantes choisissent les préoccupations les plus prioritaires et travaillent ensemble pour mieux comprendre les problèmes de sécurité. À cette fin, un logiciel de système d'information géographique (SIG) est utilisé pour cartographier électroniquement les lieux des événements de sécurité communautaire découverts dans les Woredas. Il a permis à la police et au public de visualiser et de comprendre les problèmes de manière novatrice. Il encourage la discussion sur les faits affichés sur l'écran du SIG plutôt que sur les perceptions individuelles des problèmes. Par exemple, les habitants d'un Woreda peuvent se plaindre à la police d'une augmentation de la criminalité de rue, comme les agressions. La police saisit les données de l'incident dans le programme de cartographie SIG. Elle partage les cartes produites avec la communauté et analyse avec elle les données afin de mieux comprendre les causes de l'augmentation des incidents et de concevoir une réponse pour empêcher que les crimes ne se reproduisent. Le logiciel ne peut être utilisé que dans le cadre d'un travail préventif avec les communautés et non pour soutenir des enquêtes criminelles qui pourraient compromettre la confiance dans la police.

Les questions qui sont importantes pour le public ne le sont pas toujours pour la police, et vice versa. Le SIG communautaire permet à toutes les personnes impliquées d'acquérir une compréhension commune, favorise la confiance et le dialogue ouvert, et conduit à la mise en œuvre d'actions de résolution de problèmes à plus long terme.

L'un des principaux objectifs de cette approche conjointe entre la police et les citoyens est la réduction de l'insécurité dans une communauté. Les citoyens, quant à eux, ne seront disposés à travailler avec la police que s'ils constatent une amélioration de la sûreté et de la sécurité publiques et s'ils ont confiance dans la police et les autres forces de l'ordre.

Si les élections d'août 2022 au Kenya se sont déroulées sans perturbation notable, la gestion des tensions intercommunautaires après les campagnes et la résolution des problèmes de longue date dans les zones identifiées comme des points chauds nécessitent un soutien continu et une médiation communautaire.

Dans les régions semi-arides et arides du nord et de l'est du Kenya, les tensions intercommunautaires et les différends concernant les ressources rares sont courants, en particulier pendant et immédiatement après les périodes électorales. La marginalisation politique et économique, l'exclusion et l'inégalité sont des problèmes omniprésents dans le Nord-Est et ont un impact négatif disproportionné sur la région. En raison de l'interaction complexe entre les tensions intercommunautaires, l'anxiété liée à la compétition électorale et l'allocation des ressources post-électorales, une médiation continue est nécessaire pour promouvoir la réconciliation politique, répondre aux tensions intercommunautaires apparues pendant les campagnes politiques et aux griefs concernant des problèmes de longue date dans les zones de conflit.

UWIANO, le Réseau des femmes médiatrices et la Commission nationale de cohésion et d'intégration (NCIC) ont collaboré à l'organisation d'un atelier de formation des médiateurs de deux jours. Ils ont reçu le soutien du Bureau de coordination résident des Nations Unies (RCO), d'Interpeace et du Forum du secteur de la paix du Conseil de développement des comtés frontaliers (FCDC), dont le panel indépendant de personnalités éminentes (IPEP) comprend des membres de l'équipe nationale de paix et de médiation. Plus de 100 médiateurs de Lamu, Wajir et Isiolo, trois comtés identifiés comme des foyers de conflit avant, pendant et après les élections, ont participé à la formation. Ils superviseront les aspects pratiques de l'engagement communautaire en étroite collaboration avec les membres des FCDC dans les comtés cibles.

La médiation des conflits devient de plus en plus courante. Cette situation est due au fait que des accords peuvent être conclus sur un large éventail de résolutions de conflits qui auraient été auparavant insolubles.

Although the mediators are respected members of their communities, several are unfamiliar with mediation principles and have limited capacity to facilitate community-level dialogue processes that adhere to international standards. The training sessions will impart skills on deepening understanding of mediation, its processes, and universal ; strengthening mediators' capacity for conflict analysis; political economy analysis; and stakeholder mapping for effective intervention in hotspot counties; increasing knowledge and awareness of gender sensitivity and inclusion in mediation processes (e.g., gender, UNSCR 1325, Leave No One Behind); and discussing the key elements of community dialogue to a community-level audience.

Interpeace has found community mediation to be an effective tool for sustaining peace through locally led peace infrastructure. That approach has been successful in the villages along the North Rift's Kapedo-Lokori corridor, which had become notorious for violent conflict and loss of life and property. Even though the assumptions and values that guide the process vary a lot from place to place, mediation has been used successfully to promote peace in many different cultural settings.

 

 

"Peace is such a fragile product that you can spend years nurturing it, only for it to be brought down overnight like a building demolished by excavators. You can only wake up to the debris. If there is a time when such a thing is susceptible to occur, it's during the general elections held every five years in our country." Mohamed Harun, County Chief Officer, Youth Affairs, County Government of Mandera.

In the past, there has been a lot of violence during elections, which has caused the loss of lives, displaced many Kenyans, destroyed property, and led to loss of livelihoods. “Communities turn their backs on each other; voters are transported in mass from one place to a different place to vote for 'their person'; the elderly are dethroned and dehorned, and all the functioning structures of the communities are suspended. Unfortunately, this often leads to evil people in our midst taking advantage of such a situation by starting conflicts,” observes Harun.

These polling-related incidents are oftentimes an expression of existing and overlapping conflicts, which are frequently influenced by past skirmishes whose wounds haven't healed. In turn, the drivers of these various conflicts are linked to Kenya's deep and persistent fault lines, themselves related to historical, socio-political marginalization and grievances and elite manipulation of identities for political mobilization. However, the collaborative efforts by various peacebuilding actors have played a key role in mitigating skirmishes to address the drivers of violent conflict and strengthen social resilience for peace.

Le 9th les Kényans se sont rendus aux urnes et ont voté de manière largement pacifique. Le 15th août 2022, William Samoei Ruto, chef de l'Ordre du Cœur d'Or (C.G.H.), a été annoncé comme président élu. Il n'y a pas eu de violence électorale à grande échelle, malgré un scrutin très contesté, de fortes tensions au centre de dépouillement et la contestation judiciaire subséquente par le vétéran Raila Odinga et sa coalition Azimio La Umoja. Des incidents isolés ont été observés. Le scrutin a été suspendu dans la circonscription d'Eldas, dans le comté de Wajir, pour des raisons de sécurité, après un échange de coups de feu qui a interrompu le transport des bulletins de vote. Les divergences politiques dans des comtés comme Lodwar Town et West Pokot ont été associées à des combats et à des affrontements publics, la région du Rift Nord ayant connu des tensions et des violences lors des élections précédentes.

La conclusion largement pacifique des élections est un grand succès résultant d'énormes efforts des autorités kényanes, de la société civile et des partenaires internationaux. Appuyés par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, Interpeace et ses partenaires, la National Cohesion and Commission (NCIC) et le Réseau pour la paix, la cohésion et le patrimoine (NEPCOH) ont soutenu les acteurs du pays dans leurs efforts pour construire la paix et prévenir les conflits violents grâce à leur projet de prévention de la violence électorale dans plusieurs régions. Actif dans les comtés de Mandera, Wajir, Turkana, West Pokot, Elgeyo Marakwet, Baringo, Samburu et Laikipia, le projet en cours se concentre sur l'établissement d'un mécanisme d'alerte précoce et de réponse rapide et sur la sensibilisation à la paix du public et des acteurs électoraux.

Alerte précoce et réponse rapide aux incidents liés aux élections

Ces structures ont été établies dans tous les comtés couverts par le projet et leurs membres ont été formés aux processus électoraux, à la médiation et à la consolidation de la paix, ce qui a renforcé leur capacité à prévenir, atténuer et gérer la violence électorale. Au total, 106 observateurs des élections et de la cohésion ont été déployés dans tous les sous-comtés, recueillant en permanence des informations et les transmettant à trois salles de situation. Créées spécialement pour la période électorale, celles-ci ont traité tous les rapports venant du terrain et les ont transmis à une unité intégrée d'orientation et de réponse, composée de fonctionnaires, d'agences de sécurité, de leaders de la société civile et de membres des infrastructures de paix locales, pour des actions de suivi.

Malgré le caractère globalement pacifique des élections, 21 incidents ont été relevés par les mécanismes d'alerte précoce et de réponse rapide. Le projet a permis une réaction à dix d'entre eux, tandis que tous les autres continuent à faire l'objet d'un suivi. Par exemple, dans la ville de Konton, à la frontière des comtés de Wajir et de Mandera, un conflit entre deux clans somaliens, les Garre et les Degodia, a éclaté le 6 août, faisant un mort et cinq blessés. En raison des campagnes pour le poste de gouverneur dans les deux comtés et d'une histoire d'affrontements intercommunautaires entre les deux groupes, certains redoutaient que les élections à venir ne conduisent à une escalade de la violence. Cependant, les infrastructures de paix locales établies lors de la phase précédente ont pu servir de médiateur au conflit avec le soutien du projet. Tout d'abord, les communautés ont accepté d'ajourner leurs différends jusqu'à ce que les tensions liées aux élections s'apaisent. L'infrastructure de paix a ensuite facilité la conclusion d'un accord prévoyant le versement de compensations et la présentation d'excuses officielles, amorçant ainsi un processus de réconciliation entre les deux groupes.

Des réunions ont été organisées pour préparer la communauté aux élections et pour former des observateurs électoraux, qui ont aidé à garder un œil sur les violences politiques éventuelles. Pendant la campagne, les comités de surveillance du cessez-le-feu (CMC) du comté ont été utilisés pour mettre en place un système d'alerte précoce des conflits et un système de réponse rapide. L'importance des infrastructures locales de consolidation de la paix, lors des élections et au-delà, a été soulignée par diverses parties prenantes. S'exprimant lors d'une session de formation, le chef Biashar, président d’un CMC, a souligné la nécessité de s'appuyer sur les structures de paix.

"We talk of addressing development in our communities, yet we overlook peace and its importance. What kind of development can we achieve without peace? I would suggest we focus all our energies and resources on building peace structures like CMCs and making them a fully functional peacebuilding body of their own, rather than investing resources in other unimportant development projects by our government. Peace should be prioritized above all. Once consensus is established, and its structures are in place, we can only discuss development.: said Chief , Ceasefire Monitoring Committees Chairman, Banisa

Formation et plaidoyer pour des élections pacifiques

À l'approche des élections, le NCIC, NEPCOH et Interpeace ont planifié et coordonné des ateliers de sensibilisation, diffusé des messages de paix dans les zones locales à l'aide de matériel de marque, organisé des caravanes de la paix et incité les candidats politiques à signer des chartes de la paix. Tous ces efforts visaient à susciter et à maintenir l'engagement des parties prenantes à tous les niveaux de la société en faveur d'élections pacifiques.

Dans les comtés de Mandera et de Wajir, de nombreuses parties prenantes, dont les médias locaux et les jeunes, ont été formées sur des sujets tels que les messages en faveur de la paix autour du slogan Elections Bila Noma (Elections sans problèmes) les reportages sensibles aux conflits, la gestion des discours de haine et les mécanismes alternatifs de résolution des conflits électoraux (EADR).

À la suite des années précédentes où des opérateurs de"boda boda" (motos) ont provoqué des escarmouches dans les centres urbains, une tournée de promotion de la paix a été organisée à Kapenguria et à Pokot Ouest sur le thème "Elections Bila Noma". Hussein Yussuf, le responsable du département de la gestion des conflits, de la cohésion et de l'intégration de Mandera, a parlé de la nécessité de la paix pendant la période électorale lors d'un roadshow à Mandera.Elections Bila Noma theme was organized. Hussein Yussuf, the Mandera Chief Officer for the Department of Conflict Management, Cohesion, and Integration talked about the need for peace during the election period during a road show in Mandera.

"Peace is a very vital organ in our community. Like the heart organ in the body, peace is the kernel of our existence. Without it, all the other aspects of our lives are doomed! We must work extra hard during this electioneering period to make sure our communities will have peaceful elections and smooth transition of power to the new administrations," said Mr Hussein.

En donnant la priorité à la paix pour tous et en construisant des structures pour maintenir la stabilité, il est nécessaire de mettre l'accent sur les jeunes, les femmes et les groupes marginalisés pour assurer la viabilité et la durabilité. Afin de prévenir, d'atténuer et de gérer efficacement la violence et les différends électoraux, et de réduire les risques d'escalade, les femmes ont donc été spécifiquement ciblées dans divers éléments de formation et d'engagement. Par exemple, elles ont souvent été appelées à participer à de nombreuses émissions de radio en tant que leaders d'opinion.

En outre, des journées de prière dans les comtés, réunissant des chefs religieux et des candidats politiques, ont été organisées. Afin de tenir les dirigeants responsables de leur conduite pendant les élections générales, les candidats politiques, les commissaires de comté et les représentants des acteurs de la paix ont signé des chartes de paix dans tout le pays. Le chef Abey, membre du CMC de Banisa, a souligné l'importance des efforts de collaboration pour la consolidation de la paix en déclarant : « Les périodes électorales ont toujours été synonymes de malheur pour notre peuple, en particulier le long du corridor Mandera Nord-Banisa, en raison des souvenirs du passé que les élections font resurgir. Nous avons perdu des vies, des biens et des moyens de subsistance lors des élections en raison des conflits claniques permanents entre Garre et Degodia qui vivent le long de ce corridor ». « Bien que cette élection ne concerne que la politique du parti et l'intérêt individuel plutôt que les affaires claniques, nous prions pour que ce que nous avons connu dans le passé ne se répète pas. Notre comté et ses habitants s'épanouiront lorsque nous donnerons la priorité à la paix sur tout», dit-il.

In Kenya, the focus of Interpeace’s work historically has been on peacebuilding at the community level in the north-eastern part of the country (Mandera and Wajir Counties) and, more recently, the North Rift Region. Its efforts to build peace are aimed at fostering equitable solutions to share power and resources; increasing and maintaining social cohesion among communities with long-standing and ongoing grievances; improving trust and cooperation between security actors and Kenya's public and helping to create new opportunities as ways to keep peace in Kenya after the elections.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mogadiscio, 28 28 septembre 2022.Le ministère de la Jeunesse et des Sports du gouvernement fédéral de la Somalie et Interpeace, une organisation internationale pour la consolidation de la paix basée à Genève, ont signé un protocole d'accord (MoU) pour s'associer afin de donner à la jeunesse somalienne les moyens d'être des agents de changement transformateur et de participer activement au processus de construction de l'État. La cérémonie a eu lieu le mercredi 28 septembre au ministère à Mogadiscio avec le ministre, S.E. Mohamed Bare Mohamud, et le représentant d'Interpeace en Somalie, Ahmed Abdurrahman Abdullahi.

Cette collaboration favorisera les résolutions relatives à la jeunesse, à la paix et à la sécurité par un engagement mutuel à promouvoir les processus de paix menés au niveau national afin de parvenir à une paix durable, de prévenir les conflits violents et de renforcer les capacités de résilience pour la paix, conformément au partenariat sur la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité.

Lors de la signature, Ahmed Abdullahi a déclaré : « Interpeace est ravi de s'associer au ministère de la Jeunesse et des Sports de Somalie. Ce partenariat favorisera la consolidation de la paix axée sur la jeunesse et exploitera l'innovation et la créativité des jeunes femmes et des jeunes hommes dans le processus de construction de l'État somalien ».

Il est ancré dans la promotion d'une relation institutionnelle de coopération axée sur le partage des connaissances, de l'expertise et des expériences. « Ce protocole d'accord renforce notre engagement à faire progresser la représentation et la participation des jeunes dans le processus de consolidation de la paix en Somalie et à renforcer les capacités résilientes pour la paix », a déclaré le ministre. « Nous sommes heureux qu'Interpeace soit un partenaire stratégique dans l'agenda de la jeunesse, de la paix et de la sécurité en Somalie ».

Il est ancré dans la promotion d'une relation institutionnelle de coopération axée sur le partage des connaissances, de l'expertise et des expériences. « Ce protocole d'accord renforce notre engagement à faire progresser la représentation et la participation des jeunes dans le processus de consolidation de la paix en Somalie et à renforcer les capacités résilientes pour la paix », a déclaré le ministre. « Nous sommes heureux qu'Interpeace soit un partenaire stratégique dans l'agenda de la jeunesse, de la paix et de la sécurité en Somalie ».

A critical component of empowering young people is ensuring their right to participate in decision-making and economic development. The MoU will strengthen efforts to advance Somalia's youth, peace, and security agenda through joint policy development and programme implementation.

Interpeace

Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix. Forte de plus de 25 ans d'expérience, elle a mis en œuvre un large éventail de programmes de consolidation de la paix en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Europe et en Amérique latine. Interpeace adapte son approche à chaque société et veille à ce que son travail soit conçu et dirigé localement. Elle aide également la communauté internationale - en particulier les Nations Unies - à jouer un rôle plus efficace dans la consolidation de la paix, en s'appuyant sur son expertise dans le travail de terrain au niveau de la base. Interpeace a son siège à Genève, en Suisse, et dispose de bureaux dans le monde entier. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre site Web : www.interpeace.org/fr

Contact presse

Muthoni Ngure

+254751275530

ngure@interpeace.org

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