Le ministère de la jeunesse et des sports et Interpeace signent un protocole d'accord pour faire avancer l'agenda de la jeunesse somalienne dans les processus de consolidation de la paix
Mogadiscio, 2828 septembre 2022.Le ministère de la Jeunesse et des Sports du gouvernement fédéral de la Somalie et Interpeace, une organisation internationale pour la consolidation de la paix basée à Genève, ont signé un protocole d'accord (MoU) pour s'associer afin de donner à la jeunesse somalienne les moyens d'être des agents de changement transformateur et de participer activement au processus de construction de l'État. La cérémonie a eu lieu le mercredi 28 septembre au ministère à Mogadiscio avec le ministre, S.E. Mohamed Bare Mohamud, et le représentant d'Interpeace en Somalie, Ahmed Abdurrahman Abdullahi.
Cette collaboration favorisera les résolutions relatives à la jeunesse, à la paix et à la sécurité par un engagement mutuel à promouvoir les processus de paix menés au niveau national afin de parvenir à une paix durable, de prévenir les conflits violents et de renforcer les capacités de résilience pour la paix, conformément au partenariat sur la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité.
Lors de la signature, Ahmed Abdullahi a déclaré : « Interpeace est ravi de s'associer au ministère de la Jeunesse et des Sports de Somalie. Ce partenariat favorisera la consolidation de la paix axée sur la jeunesse et exploitera l'innovation et la créativité des jeunes femmes et des jeunes hommes dans le processus de construction de l'État somalien ».
Il est ancré dans la promotion d'une relation institutionnelle de coopération axée sur le partage des connaissances, de l'expertise et des expériences. « Ce protocole d'accord renforce notre engagement à faire progresser la représentation et la participation des jeunes dans le processus de consolidation de la paix en Somalie et à renforcer les capacités résilientes pour la paix », a déclaré le ministre. « Nous sommes heureux qu'Interpeace soit un partenaire stratégique dans l'agenda de la jeunesse, de la paix et de la sécurité en Somalie ».
Il est ancré dans la promotion d'une relation institutionnelle de coopération axée sur le partage des connaissances, de l'expertise et des expériences. « Ce protocole d'accord renforce notre engagement à faire progresser la représentation et la participation des jeunes dans le processus de consolidation de la paix en Somalie et à renforcer les capacités résilientes pour la paix », a déclaré le ministre. « Nous sommes heureux qu'Interpeace soit un partenaire stratégique dans l'agenda de la jeunesse, de la paix et de la sécurité en Somalie ».
A critical component of empowering young people is ensuring their right to participate in decision-making and economic development. The MoU will strengthen efforts to advance Somalia's youth, peace, and security agenda through joint policy development and programme implementation.
Interpeace
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix. Forte de plus de 25 ans d'expérience, elle a mis en œuvre un large éventail de programmes de consolidation de la paix en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Europe et en Amérique latine. Interpeace adapte son approche à chaque société et veille à ce que son travail soit conçu et dirigé localement. Elle aide également la communauté internationale - en particulier les Nations Unies - à jouer un rôle plus efficace dans la consolidation de la paix, en s'appuyant sur son expertise dans le travail de terrain au niveau de la base. Interpeace a son siège à Genève, en Suisse, et dispose de bureaux dans le monde entier. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre site Web : www.interpeace.org/fr
Réhabilitation et réintégration des prisonniers au Rwanda dans le cadre de la guérison des traumatismes
La réadaptation et la réintégration des prisonniers restent un combat dans de nombreux pays et communautés du monde entier, y compris au Rwanda. Ces dernières années, de nombreux prisonniers, notamment ceux condamnés pour des crimes liés au génocide de 1994 contre les Tutsis, ont terminé leur peine et sont retournés dans leur communauté. La plupart des personnes reconnues coupables des crimes les plus odieux liés au génocide et condamnées à une peine de 20 à 30 ans de prison devraient être libérées dans les quatre ou cinq prochaines années. Selon les statistiques du Service correctionnel du Rwanda (RCS), ce nombre dépasse les 20’000 personnes.
Le RCS a fait des efforts remarquables au cours des dernières décennies pour améliorer le bien-être des condamnés, notamment en mettant en œuvre de nombreux programmes de réhabilitation et de réinsertion. Cependant, de graves problèmes ont persisté. Par exemple, il manquait un programme national, notamment en ce qui concerne la préparation psychosociale des détenus bientôt libérés, ainsi qu'une structure de coordination solide entre les nombreux acteurs impliqués dans le processus de réhabilitation.
On July 20, 2022, RCS and Interpeace launched a comprehensive curriculum which is a 6-month certificate programme divided into eight key modules and each module focuses on the different themes. Those modules include interpersonal skills and conflict management; physical and mental wellness; career development and entrepreneurship; drug and substances abuse education; human rights and legal awareness; family dynamics; civic education and genocide ideology, and safe return and connection with family and society. It will be implemented in all 13 prisons across the country by RCS staff members in collaboration with RCS stakeholders. The curriculum was developed with technical assistance from Interpeace as part of the European Union-funded programme "Reinforcing community capacity for social cohesion and reconciliation through Societal Trauma Healing in Bugesera District." It will serve as guiding tool to correctional officers and partners to ensure effective psychosocial rehabilitation and reintegration of inmates into their families and communities.
Des études ont montré qu'en l'absence d'un programme approprié de réadaptation et de réintégration psychosociales, les personnes libérées peuvent continuer à éprouver des sentiments d'humiliation, de dévalorisation, de culpabilité, de tristesse et une image de soi déformée, ce qui peut avoir un impact sur leur vie sociale dans la communauté. Dans la plupart des cas, les ex-détenus sont confrontés au rejet de leur famille et de leur communauté, notamment par des personnes qui ne sont pas prêtes à les recevoir en raison de leurs crimes. Ce manque de soutien de la communauté poussent certains d'entre eux à s'installer dans d'autres endroits où ils ne sont pas connus. Cette situation peut exacerber les tensions sociales en déclenchant la peur et l'anxiété, en particulier chez les survivants du génocide.
D'après les recherches de base menées avant l'élaboration de ce dispositif, les programmes existants sont essentiellement informels et ne sont pas mis en œuvre de manière uniforme dans toutes les prisons. Ils sont fournis par une série d'organisations non gouvernementales (ONG) et certaines institutions gouvernementales plutôt que par le personnel employé par le RCS. Le nouveau dispositif consolide et harmonise les initiatives et programmes existants et incorpore des éléments de bonnes pratiques pertinentes identifiées dans d'autres contextes.
Frank Kayitare, le représentant national d'Interpeace au Rwanda, a indiqué que la recherche a révélé l'urgence d'avoir une approche harmonisée de la réhabilitation et de la réintégration des prisonniers dans le cadre de la guérison des traumatismes dans le pays.
"« La réintégration des ex-prisonniers pour les crimes liés au génocide figure parmi les plus grands défis identifiés par les familles et les communautés dans l'enquête.. Les difficultés des ex-prisonniers et de leurs familles immédiates à se reconnecter suffisamment, l'aggravation de l'anxiété parmi les survivants du génocide dans les communautés où ces anciens génocidaires sont réintégrés et le défi des ex-prisonniers à s'adapter à une société fondamentalement changée à bien des égards, y compris les normes de genre et la dynamique familiale, sont parmi les principaux problèmes que ce programme est censé contribuer à résoudre »,," said Kayitare.
Le nouveau dispositif a également pris en compte l'aspect psychologique de la réhabilitation des prisonniers, qui faisait défaut dans les initiatives existantes. Par conséquent, il permettra non seulement aux détenus d'acquérir des compétences socio-émotionnelles telles que l'autogestion et la gestion des traumatismes résultant d'une longue vie en prison, mais aussi de développer des compétences professionnelles et des moyens de subsistance pour mener une vie indépendante dans la communauté après leur libération.
Lors de la validation du dispositif, le commissaire général du RCS, Alex Bahizi Kimenyi, a reconnu la valeur ajoutée du programme, qui offre une approche bien structurée et holistique pour relever les défis auxquels sont confrontés les détenus.
"« Ce curriculum nous permettra de travailler de manière bien harmonisée et coordonnée, ce qui améliorera la qualité de notre travail. Toutefois, l'adoption de ce programme n'est pas la fin du voyage, mais plutôt le début. J'appelle tous nos partenaires, y compris les donateurs, les institutions gouvernementales et les communautés, à soutenir cette initiative afin que sa mise en œuvre soit pleinement efficace ».."
Le chef de la coopération à la délégation de l'UE au Rwanda, Thibaut Moyer, apprécie le partenariat avec Interpeace qui a conduit à l'élaboration de ce programme d'études. Il réitère l'engagement de l'UE à soutenir sa mise en œuvre effective.
"« Avec les dizaines de milliers de prisonniers qui devraient être libérés dans les années à venir, l'UE a mis de côté 7 millions d'euros qui seront utilisés pour travailler avec les organisations locales, le gouvernement et d'autres parties prenantes pour assurer une transition pacifique de retour dans les communautés pour ces prisonniers et continuer à favoriser la paix au Rwanda ».."
The curriculum will contribute content to the "Halfway Home" initiative, where prisoners about to be released will be transited. From there, they will be offered opportunities to meet their respective communities and have an open discussion with family and community members. The move aims to facilitate the reestablishment of relationships, acceptance, tolerance, and trust between prisoners and community members and foster social cohesion.
Youth Engage
La jeunesse est une composante clé de la population pour l’agenda national rwandais du développement. Néanmoins, la pauvreté, le chômage, la productivité basse, le manqué d’émancipation économique, le deficit d’éducation et de formation, de même que le manque d’accès et d’utilisation des nouvelles technologies, ont continué d’empêcher des avancées pour la jeunesse dans le pays.
La recherché menée par Never Again Rwanda et Interpeace ont identifié des problèmes qui continuent de saper la participation des jeunes dans la gouvernance comme:
Peu et parfois pas de lecture des politiques gouvernementales en cours ou souhaitées
Peu ou pas de compréhension du processus de prise de décision dans le pays, de même que des relations de pouvoir et hiérarchiques dans les organes de prise de décision et des dispositifs d’accès
Le problème à long terme des liens limités et parfois inexistants entre les organisations de jeunes, et leurs membres, et les représentants de jeunes avec leurs composantes.
Des compétences limitées dans le dialogue et l’établissement de consensus parmi les groupes de jeunes pour relayer leurs droits et leurs besoins. Ceux-ci s’autocensurent, perdent de la légitimité et ont peu de relations avec les parties prenantes.
Pour répondre à ces défis, le projet a facilité l’encadrement de dirigeants de la jeunesse sur les questions politiques et financières, de même que sur les entreprises pour augmenter leur participation dans les processus de prise de décision. Les dirigeants des jeunes ont été poussés à faire suivre ces compétences dans leurs réseaux dans les différents districts du Rwanda. En ciblant les dirigeants des jeunes, les organisations de jeunes et des responsables politiques locaux et nationaux, le projet “Engagement de la jeunesse” vise à entièrement exploiter le potentiel des jeunes et augmenter leur voix en s’engageant dans les processus politiques gouvernementaux sur des questions clé pour eux.
Un plan pour la paix dans une ère de perturbations et de conflits
Les conflits étant le plus grand obstacle à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) d'ici 2030, les plans traditionnels pour parvenir à la paix doivent de toute évidence être adaptés et de nouvelles approches doivent être développées pour relever les défis d'aujourd'hui. Les artisans de la paix ont la possibilité d'agir de manière créative et affirmée pour renforcer le multilatéralisme et les liens positifs entre les dirigeants nationaux et les communautés que ceux-ci représentent et servent.
Le rapport illustre des exemples de l'accent mis par Interpeace dans sa stratégie quinquennale actuelle sur l'instauration de la confiance, le renforcement de la cohésion sociale et de la résilience et la promotion d'approches inclusives et participatives. Tous ces éléments sont essentiels pour prévenir la violence, gérer les conflits et favoriser une paix et un développement durables. Interpeace souligne les principales réalisations tant au sein des communautés qu'aux plus hauts niveaux de l'élaboration des politiques - de la négociation réussie d'une trêve entre des groupes dans la région du Rift Nord au Kenya à la conduite des efforts visant à créer la toute première classe d'actifs financiers que sont les obligations de paix.
Rien qu'en 2021, l’organisation a travaillé sur 805 initiatives conçues et dirigées localement qui ont contribué à la transformation de 162 conflits. Elle a soutenu six initiatives de réforme de la sécurité et lancé deux nouveaux programmes nationaux - au Yémen et en Éthiopie. Grâce à l'initiative " Principes pour la paix ", qui a été conçue et continue d'être incubée et hébergée à Interpeace, elle a soutenu la création et l'adoption, dans l'année à venir, de principes qui remodèleront la manière dont les processus de paix sont conçus, mis en œuvre et contrôlés. Elle a établi sept partenariats pour les droits de l'homme et le travail de consolidation de la paix ; elle a approfondi les partenariats institutionnels avec l'OMS, le FNUAP, l'OIT, la FAO et l'OIM pour renforcer les résultats de paix des propres interventions techniques de ces acteurs; et elle a réuni des champions de sept agences de l'ONU pour rendre plus opérationnel l'Agenda pour la paix durable et le lien entre l'humanitaire, le développement et la paix (HDP).
Malgré des défis exceptionnels en 2021, notamment la poursuite de la pandémie de Covid-19, qui a perturbé la vie de millions de personnes et de nombreuses activités d'Interpeace en face à face, l’organisation a fait des progrès tangibles et elle continuera à faire les ajustements nécessaires pour fonctionner dans un monde post-Covid-19.
Interpeace espère que vous apprécierez la lecture de ce rapport.
De la politique à la pratique - Un partenariat avec les jeunes pour construire une paix durable
"Young people around the world are advancing peace and justice and seeking to transform societies grappling with the legacies of both short- term and multi-generational conflict in exciting and powerful ways.”
Anjli Parrin, Advancing Peace Through a Youth-Centered Approach to Transitional Justice
Il y a sept ans, la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l'ONU sur « Jeunes, paix et sécurité (JPS) » reconnaissait la contribution positive des jeunes au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité. Elle exhortait les États membres à accroître la représentation et la participation significative des jeunes aux efforts de prévention des conflits et de consolidation de la paix. Dans sa mise en œuvre, cependant, le programme de la JPS a été confronté à un certain nombre de défis en termes d'accès, de ressources et de représentation. La participation des jeunes et leur capacité à influencer la prise de décision sont souvent limitées par des obstacles structurels et des investissements insuffisants pour faciliter leur inclusion et leur autonomisation. En conséquence, elle a parfois été négligée ou manipulée. L'un des objectifs de la Journée internationale de la jeunesse de cette année, le 12 août,thest de sensibiliser aux obstacles liés à l'âge dans divers domaines où la vie des jeunes est affectée, comme l'emploi, la participation politique, la santé et la justice.
Depuis plus de 28 ans, Interpeace travaille et s'associe à des jeunes en Afrique, en Amérique latine, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, dans des pays où les jeunes sont affectés par les cycles de conflits prolongés et sont confrontés à la violence physique, au recrutement forcé dans des groupes armés, à la transmission intergénérationnelle des traumatismes et aux déplacements forcés et où ils n'ont plus accès à la scolarité, à l'emploi et aux moyens de subsistance. Depuis sa création, l’organisation s'est efforcée de s'assurer que le travail est mené, possédé et dirigé par les jeunes au niveau national, car nous pensons qu'investir dans leurs voix, leur marge de manœuvre et leur leadership aura un impact profond sur la construction d'une paix durable. L'un des principaux objectifs de nos programmes est donc de renforcer les capacités de résilience des jeunes et de donner la priorité à leur participation à la construction de la résilience sociale et politique, en particulier dans les domaines où celle-ci est essentielle : changement climatique, justice transitionnelle et santé mentale, pour n'en citer que quelques-uns.
Actuellement, le travail d'Interpeace le domaine de la jeunesse, de la paix et de la sécurité s'étend à la plupart de ses programmes nationaux, notamment en Côte d'Ivoire, au Burundi, au Yémen, au Burkina Faso, au Rwanda et en Somalie, ainsi qu'à son programme régional dans la région des Grands Lacs africains. Grâce à la plateforme numérique “Outside the Box” digital platform récemment lancée, l’organisation offre aux jeunes hommes et femmes un espace pour amplifier leurs voix et leur leadership au niveau mondial.
La paix et la sécurité des jeunes en pratique
"I realised that I can be the problem if I don't engage, if I don't take the first step. But I also understood that I can be the solution by bringing young people together." Idriss Ouattara, member of Association Génération Consciente de Côte d'Ivoire in Bocabo (GCCI)
En Côte d'Ivoire, Interpeace et son partenaire local Indigo Côte d'Ivoire ont cherché à revenir au principe de base de l'agenda JPS en faisant des jeunes les architectes de la consolidation de la paix dans leurs communautés, en soutenant et en travaillant avec les initiatives existantes dirigées par des jeunes et en s'assurant que les jeunes étaient responsables de la conception et de la mise en œuvre des composantes clés du projet.
Dans ce pays, les jeunes sont généralement considérés comme des acteurs clés de la violence politique, victimes de l'instrumentalisation politique et de la mobilisation violente, en particulier dans les contextes électoraux. Avec le soutien et les conseils d'Interpeace et d'Indigo, des groupes de jeunes ont mené une recherche-action participative (RAP) sur cette question . A partir des résultats recueillis, ils ont procédé à la conception de nouvelles actions de prévention de la violence politique, en mettant en pratique les outils JPS dans leur contexte. En outre, les groupes de jeunes ont développé et mis en œuvre des campagnes de plaidoyer et de communication basées sur ces résultats.
Cet échange a renforcé les capacités des groupes de jeunes à rendre leurs initiatives de prévention de la violence et de cohésion sociale plus stratégiques, plus efficaces, plus impactantes, plus inclusives et plus durables. La publication Mise en pratique de l'Agenda Jeunes, Paix et Sécurité en Côte d'Ivoire reprend les principales leçons et bonnes pratiques de l'initiative. Elle aide à relever le défi de la mise en œuvre de celui-ci , tant au niveau national que local, et fournit un guide pratique aux gouvernements, agences, organisations internationales, ONG et aux représentants du secteur privé qui souhaitent renforcer la participation des jeunes et leur contribution aux efforts de paix et de sécurité.
Autonomisation politique et économique des collectifs de jeunes
« Entreprendre un projet de développement ensemble nous a fait réaliser que notre diversité politique est plus un atout qu'un obstacle », Jeunes de la Commune de Gasorwe, Province de Muyinga, Burundi.
Au Burundi, où les jeunes représentent la majorité de la population (65%), Interpeace et son partenaire local, le Centre d'alerte et de prévention des conflits (CENAP), travaillent avec des jeunes affiliés à différents partis politiques pour prévenir la violence et promouvoir des processus électoraux pacifiques. En s'engageant dans des formations et des débats et en créant des collectifs, le programme a vu des jeunes dépasser les lignes de parti pour combattre les stéréotypes et les rumeurs et il a contribué à arrêter les conflits potentiels avant même qu'ils ne commencent.
En outre, les jeunes ont créé des projets communs et des réseaux de leur propre initiative, comme la création d'une Coopérative unie de jeunes pour le développement intégral (CJUDI) qui rassemble des jeunes de différents partis politiques. Les collectifs de jeunes travaillent ensemble sur des initiatives communautaires et entrepreneuriales, favorisant la cohésion sociale et renforçant la confiance.
Renforcer l'infrastructure de consolidation de la paix pour améliorer la résilience pour la paix
Au Yémen, Interpeace s'est associé à Youth Without Borders for Development (YWBOD), une organisation yéménite de consolidation de la paix qui s'efforce de donner aux jeunes les moyens de jouer un rôle important et efficace pour apporter des changements positifs. Le projet vise à encourager le potentiel des jeunes à influencer la résolution des conflits de manière positive et pratique, et à transmettre ces connaissances aux décideurs. Il vise à informer et à former une série d'acteurs au niveau communautaire pour qu'ils participent aux processus locaux de consolidation de la paix, afin de renforcer la résilience à la paix, en se concentrant sur ce qui fonctionne plutôt que sur les questions qui créent des divisions.
Through participatory approaches, Interpeace and YWBOD are conducting capacity-building courses with Civil Society Organizations and Yemeni youth initiatives, such as Youth, Peace and Security Pact - Yemen. Youth initiatives are now conducting evidence-based research and implementing community resilience activities in Aden and Taiz, with young people having a central role in evidence collection.
Autonomiser les jeunes dans la région des Grands Lacs
Grâce à une nouvelle initiative régionale, Interpeace et ses partenaires locaux fournissent aux jeunes du Burundi, de la République démorcatique du Congo (RDC), du Rwanda et de l'Ouganda les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour jouer un rôle plus efficace dans les processus de paix régionaux. Le Youth Innovation Lab for Peace (YouthLab) des Grands Lacs est une initiative de 30 mois, lancée en janvier 2021, mise en œuvre en partenariat avec Never Again Rwanda (NAR), le Pole Institute, le Centre d'alerte et de prévention des Conflits (CENAP) et le Refugee Law Project.
« Avant cette activité, nous ne nous connaissions pas. Maintenant, nous venons de créer un groupe Whatsapp pour faciliter les contacts entre nous », selon un participant à l’un des ateliers.
Le YouthLab constituera une plateforme permettant aux jeunes des Grands Lacs de disposer des outils et des capacités nécessaires pour engager le dialogue avec les décideurs politiques et formuler leur vision de la paix dans la région. Le projet offre également des possibilités d'apprentissage horizontal et de création de réseaux, puisqu'il rassemble des jeunes de toute la région. Les jeunes ne se contenteront pas d'apprendre, mais participeront activement et dirigeront des initiatives susceptibles de contribuer à la gouvernance, à la consolidation de la paix et aux initiatives de développement aux niveaux local, national et régional.
Hors du cadre
"What if we found a way to consistently and regularly include more youth priorities, such as environmental protection and technology, in policy? Could we better anticipate future ecological disasters? Could we become even more resilient for peace?"
Anupah Makoond, Beneath the Wakashio Oil Spill: Exploring the linkages between youth marginalisation, environmental disaster, and resilience for peace in a small island state.
Au niveau mondial, Interpeace est fier d'avoir facilité l'achèvement en 2021 de neuf notes d'orientation rédigées par des jeunes ou axées sur la jeunesse. Chacune d'entre elles aborde des questions de politique ou de pratique qui sont importantes pour les jeunes femmes et les jeunes hommes, mais qui n'ont pas reçu une attention suffisante dans le programme de la JPS ou dans sa mise en œuvre. Les notes traitent des sujets suivants : les jeunes, le climat et les conflits ; les masculinités alternatives non violentes ; le rôle des jeunes dans la justice transitionnelle ; les évaluations des plans d'action de la JPS et des coalitions nationales de la JPS ; les expressions de la résilience des jeunes pour la paix ; la santé mentale et les services psychosociaux dans le domaine de la JPS ; les processus de DDR centrés sur les jeunes ; et les dangers de la sécurisation de l'agenda de la JPS. Une page web et une plateforme dédiées ont été lancées sur le site web d'Interpeace : Outside the Box: Amplifying Youth voices and Views on YPS Policy and Practice.
La plateforme Outside the Box d'Interpeace présentera bientôt de nouvelles notes d'orientation et d'autres formes de médias rédigées par des jeunes et axées sur la JPS, dont la publication est prévue en 2022 et 2023.
Programme de démocratisation : renforcer l’éducation des électeurs au Puntland (2022)
Ce projet sur sept mois est soutenu par Zivik/Germany et appliqué au Puntland. L’objectif est de soutenir la Commission électorale du Puntland (TPEC) pour renforcer la participation des citoyens lors des prochaines élections locales. Le projet defend une citoyenneté avec davantage d’accès à des indications précises sur les scrutins et renforce le processus électoral au travers d’un engagement actif des parties prenantes dans la région.
Lotte KnudsenAmbassador, European Union to the United Nations in Geneva
Lotte Knudsen was previously the Managing Director in the European Union’s External Action service, in charge of global and multilateral issues, as well as human rights. She also served in the European Commission in a number of different posts. She was in charge of developing international relations in DG Justice and Home Affairs, before becoming Director, first on Security, including counter-terrorism issues; then on Justice issues, including legislative negotiations, in DG Justice; and in DG development dealing with thematic issues from migration, to health and human development. Earlier she also worked in the Relex DGs on EU/US relations and the EU Accession negotiations; in the Commission Secretariat General as well as in the Foreign Office in London, on a two-year secondment. She studied at the Ecole National d’Administration in Paris and the College of Europe in Bruges.
Kirsti KauppiAmbassador, Permanent Representative of Finland to United Nations in Geneva
H.E. Kirsti Kauppi, Ambassador, Permanent Representative of Finland. Before Geneva, Ms. Kauppi served as Ambassador of Finland to the United States (2015 – 2020). She was Director General for Political Affairs (2012 – 2015) and Director General for Africa and the Middle East (2009 – 2012) at the MFA in Helsinki. She served as Ambassador to Austria and Permanent Representative to the UN-related international organizations in Vienna (2005 – 2009), where she also served as the Finnish Governor in the IAEA Board of Governors, including vice chair of the Board. Since joining the MFA in 1983, Ambassador Kauppi has served in the Finnish Embassies in Berlin, Washington and Bangkok and at the Permanent Mission of Finland to the EU. In the MFA, her positions have included heading the EU's Common Foreign and Security Policy Coordination Unit and serving as advisor to the State Secretary. Ambassador Kauppi holds Master ́s degree in Economics from the Helsinki School of Economics and Business Administration. In addition to her native Finnish, Ambassador Kauppi speaks English, Swedish, German and French.
Hiba QasasDirector, Principles for Peace Secretariat
Hiba Qasas served at the United Nations for 16 years in various leadership and expert roles at headquarters and in Arab States. Former Chief of the Crisis Prevention and Response Office in Geneva. Former UN Women Country Representative in Iraq. Coordinated Crisis Prevention and Response with UNDP’s Crisis Bureau at headquarters and led programmes at UNDP office in Jerusalem. Ms. Qasas has 18 years of experience in policy, programming and partnerships in development, peace and humanitarian contexts. Ms Qasas is a Palestinian national and holds a Master of Sciences in International Cooperation for Development from the European School for Advanced Studies, University of Pavia, Italy.
Sacha MeuterHead of Policy and Research, and Legal Advisor, Fondation Hirondelle
Sacha Meuter is Head of Research and Policy, and Legal Advisor at Fondation Hirondelle. Sacha has been researching and working with media in fragile contexts for more than 15 years. At Fondation Hirondelle, he develops partnerships with academic actors, think tanks and international organizations to design and implement media impact assessment studies, to elaborate online and offline media monitoring tools and to improve media support policies. His work includes regular field missions, including in the Sahel and Central Africa. Sacha also seats on the boards of The New Humanitarian and Trial International.
Anne-Marie BuzatuVice President & Chief Operations Officer, ICT4Peace Foundation
Anne-Marie Buzatu is the Vice President and Chief Operations Officer of ICT4Peace Foundation. An international lawyer by training, she also worked for several years in the information technology sector as a web developer and database administrator. Anne-Marie consults with governments and international organizations and develops and delivers capacity building in the areas of cyber (human) security policy, multistakeholder approaches to governance and impacts of private commercial actors on human rights. She has also published several policy papers and articles in the areas of private security and cybersecurity.
Lisa SchirchRichard G. Starmann Sr. Professorship Chair in Peace Studies, Kroc Institute for International Peace Studies, University of Notre Dame
Dr. Lisa Schirch is Richard G. Starmann Sr. Chair and Professor of the Practice of Peacebuilding at the University of Notre Dame’s Kroc Institute for International Peace Studies. Schirch is also a Research Fellow for the Social Media, Technology, and Peacebuilding program for the Toda Peace Institute. Schirch is the author of eleven books including most recently Social Media Impacts on Conflict and Democracy (2021).
Alex Krasodomski-JonesDigital Policy Researcher, Chatham House
Alex is in charge of Digital Policy at Chatam House since August 2022. Before that, he used to be researcher and Director of the Center for the Analysis of Social Media at the UK think-tank DEMOS. He has authored more than a dozen major reports on digital election integrity, content moderation practices, digital regulation and the intersection between tech and politics. He led the centre’s visual analytics practice, and provided written and televised comment for the BBC, CNN, Wired, the Spectator and other outlets.
Annika Erickson-PearsonHead of Community Management, Geneva Peacebuilding Platform
Annika Erickson-Pearson is a facilitator, event manager and researcher, currently heading community management at GPP. She works to build connections, community, and collaboration between various peacebuilding actors in and out Geneva on a variety of topics, including environmental peacebuilding. Annika is an experienced community organizer, political advocate and event manager, working with nearly a dozen NGOs over the past nine years, including the Conference on World Affairs, Represent.Us, Run for Something, StartingBloc, and the Global Campaign for Education.
She holds a Master's degree from the Graduate Institute of International and Development Studies in Geneva where her research focused on urban violence and gang desistance policies in the U.S.
Cecilia Sanchez-BodasProgramme Specialist, UNICEF
Cecilia Sanchez-Bodas is currently part of the team in UNICEF Headquarters that coordinates and supports the humanitarian response for major current emergencies and leads on the efforts to implement the triple nexus in both humanitarian and development UNICEF programmes. Cecilia is a certified nurse holding a Master’s degree in Social and Cultural Anthropology from the Universidad Autonoma de Madrid and a Master’s in Public Administration from the Harvard Kennedy School of Government. She has worked in humanitarian and development contexts with iNGOs, the Red Cross and the UN in Africa, Middle East, Latin America and the Caribbean regions.
Julius JacksonTechnical Officer, UN Food and Agriculture Organization (FAO)
Julius Jackson is a Technical Officer (Protracted Crises), working for the UN Food and Agriculture Organization (FAO) based in Rome. He has held a variety of positions with FAO since 2002, including managing development projects, and leading the large-scale emergency flood response in Pakistan from 2010-2012. Between 2013-2015 he coordinated technical support to develop the Committee on World Food Security’s global policy for food security and nutrition in protracted crises. He created and leads the Conflict and Peace Unit under the Office for Emergencies and Resilience, supporting context analyses, conflict-sensitive programme design and how FAO’s work can contribute to peace. This underpins FAO’s work across the Humanitarian-Development-Peace Nexus, and how this can be better operationalised. He holds a BSc in politics from Plymouth University and an MA in international conflict analysis from the University of Canterbury.
Kevin Babila OusmanInterim lead of the Interagency Policy for Emergency Unit, World Health Organization (WHO)
Kevin Ousman is a Cameroonian/American with over 15 years of public health experience (clinical, field/field and academia). He is interim lead of the Interagency Policy for Emergency (IPE) unit in WHO’s health emergency program in Geneva. The IPE unit manages humanitarian policy issues and serves as the liaison office with other humanitarian UN agencies. Prior to this role, he coordinated the Infection Prevention and Control unit in the WHO Health Emergencies program for the Africa Region. Mr. Ousman holds a Bachelor of Science in Nursing from the University of North Carolina at Greensboro and an Masters of Science with a Health Systems Management concentration from the Johns Hopkins University in Baltimore. Mr Ousman has published extensively covering health systems issues and practical public health interventions (mainly in infection prevention and control interventions in health emergency response in humanitarian settings).
Nieves ThometEmployment for Peace Specialist, International Labour Organization (ILO)
Nieves Thomet joined the ILO in 2001, as a partnership officer. From 2004 to 2008, she coordinated an ILO Local Economic Development program based in Maputo, Mozambique, and later a Social Dialogue for Peace program covering Sahel and Western Africa based in Dakar, Senegal. From 2008 to 2018, Nieves worked as an international consultant for different organizations in many fragile contexts, such as Haiti, Lebanon, Colombia, the Sahel as a specialist on knowledge management and program development related to livelihoods and decent work promotion in fragile settings. In September 2018, Nieves joined ILO’s Coordination Support Unit for Peace and Resilience as decent work for peace specialist. Her work in the ILO focuses on enhancing conflict sensitivity and peace responsiveness across employment and decent work programs in fragile settings. Nieves holds a BA from McGill University (Montreal, Canada) and a Master degree from the Graduate Institute of International and Development Studies of Geneva. She is French and Spanish, and grew up in Brazil.
Peter LäderachPrincipal Scientist, CGIAR
Principal Scientist at CGIAR and Co-lead CGIAR Climate Security, based in Dakar, Senegal. Led the expansion of CIAT's Climate Action program to Central America, Africa and Asia, with extensive work experience in more than 15 countries. Twenty years of research experience in food systems transformation to support developing countries in alleviating poverty, adapting to and mitigating climate change, building resilience and peace. Peter holds an MSc in Geography and a PhD in Tropical Agriculture, he published over 60 peer-reviewed articles, book chapters and books.
Albert Souza MülliPeace Responsiveness Advisor, Interpeace
Albert joined Interpeace in May 2022 as Peace Responsiveness Advisor after nearly eight years as a Governance and Conflict Adviser with the UK Department for International Development (DFID)/Foreign, Commonwealth, and Development Officer (FCDO). With DFID/FCDO, Albert worked in Pakistan, Myanmar, Libya, and South Sudan, advising UK Ambassadors and Ministers, national governments, and UN officers on issues including police reform (Pakistan), ceasefire negotiations (Libya), and local- level peacebuilding (Libya/South Sudan). Prior to joining DFID, Albert worked as a camp manager in South Sudan and a peacebuilding programme manager in Kenya/Uganda. Albert has a MA in International Affairs from the Graduate Institute in Geneva.
Caroline PellatonCorporate Operations Manager, Geneva Water Hub
Caroline Pellaton holds a PhD in Earth Sciences from the University of Geneva. She joined the Geneva Water Hub in June 2018 as Corporate Operations Administrator and member of the direction committee. She contributes to define the strategies and orientations of the GWH as well as linking with the major donors. Her work consists also of monitoring the achievements and implementation of the activities. She contributes to the work on shaping the legal framework on water in armed conflicts as well as some other operational activities. Previous to the Geneva Water Hub, she worked over 10 years as a country level program manager in the Water and Habitat Unit of the International Committee of the Red Cross in emergencies and post conflict environments in various contexts such as Sri Lanka, Niger, Republic of South Sudan, Central African Republic, Yemen and Jordan.
Leonard Fried Strategic Partnerships Advisor at Interpeace.
Based in Brussels, he manages the political relations with EU member states and other governments. He has previously worked at the European Parliament and at Friedrich-Ebert-Stiftung (FES). Leonard holds a Master of Science in Conflict Studies from the London School of Economics and Political Science (LSE), a Master of Arts in EU International Relations and Diplomacy Studies from the College of Europe in Bruges, and a Bachelor of Arts in European Studies from Maastricht University.
Julian ArachYouth advocate from Uganda, Youth Lab Great Lakes programme
Julian Arach is a 22-year-old Ugandan pursuing a bachelor’s degree of Arts in Economics at Makerere University in her final year. She is passionate about peacebuilding. As a recognition of her unwavering commitment to peacebuilding, Julian has been selected as a member of the YouthLab project—an Interpeace-led project in partnership with 6 civil society organizations in Burundi, DRC, Rwanda, and Uganda—that aims to position the youth in the African Great Lakes region at the forefront of peacebuilding initiatives and processes. She is serving as a one of the six Young Innovators in Uganda, a group of young people who constitute the cornerstone of the program.
Anjli ParrinAssociate Director of the Project on War Crimes and Mass Graves, Human Rights Clinic and Institute, Kenya
Anjli Parrin is a Kenyan human rights advocate and lawyer. She is currently a visiting clinician at the University of Chicago Law School where she directs the Global Human Rights Clinic, which works alongside partners and communities to advance justice and address the inequalities and structural disparities that lead to human rights violations worldwide. She is visiting from Columbia Law School. Anjli conducts human rights factfinding, investigations, and advocacy around the world. Her practice and research focuses on the areas of armed conflict, international criminal law, transitional justice, forensic science and human rights, discrimination and inequality, decolonizing human rights, and the right to health. She has worked alongside forensic scientists to carry out complex war crime investigations, including for the International Criminal Court; successfully proposed new law on exhumations for hybrid courts; and provided trainings to judges, lawyers, police, gendarmerie, NGOs and victims associations on the law and science of suspicious death investigations. She has also developed programs to advance peer support for human rights advocates around the world, and advocated for action to address racial injustice in the child welfare system in the US. Anjli holds a Juris Doctor from Columbia Law School, a master's degree from Columbia’s Graduate School of Journalism, and a bachelor’s degree from the London School of Economics. She is admitted to practice law in New York.
Anita ErnstorferPrincipal and Owner, Untangle (LLC)
Anita Ernstorfer works globally through her advisory and research firm Untangle. Her main substantive expertise is in the areas of systems change and complexity approaches, peacebuilding, dialogue and mediation initiatives and conflict sensitivity/Do No Harm. For the past 20 years Anita has worked in a range of contexts across the Middle East, Africa, Asia, Europe, and Latin America. She accompanies strategy, program and change processes with multi-mandate organizations, facilitates collaborative learning engagements and collective impact efforts. Anita supports and advises leadership and program teams to help their organizations work more effectively in transitional and conflict-affected settings. Previously, Anita was the director of the peacebuilding effectiveness practice at CDA Collaborative Learning, and a peacebuilding, conflict prevention, and conflict sensitivity adviser with UNDP and UNICEF. She is a Senior Associate with Interpeace, directs the ‘effective advising in complex contexts’ professional development course, and supports Interpeace’s global initiative on peace responsiveness. Contact: anita@untangle.world
Martine Kessy Ekomo-SoignetFounder, URU and Peace & Development Watch, Central African Republic (CAR)
Martine Kessy Ekomo-Soignet graduated with an Master 2 in Geo-Politic, International Security and Sociology (Catholic Institute of Paris),and today has 10 years of experience in the field of development and research on issues of peace and security and more specifically on youth and civil society in Central African Republic. She is a community leader and founder of the national NGO URU, which works for the effective participation of young people in the peace and recovery process in the Central African Republic. The organization now covers 14 of the country's 16 prefectures. At the same time, she represents PeaceDirect in the Central African Republic, a British NGO working primarily to promote peace efforts by civil society organizations in conflict zones. In 2016, she was appointed by the Secretary General of the United Nations (Ban Ki-moon) as an expert on the Study on Youth, Peace and Security Agenda, in accordance with UN Security Council Resolution 2250 (Youth, Peace and Security). She has since been a member of the Global Coalition on Youth, Peace and Security. Through its commitment, it becomes the focal point of the United Nations Headquarters for the implementation of Agenda 2250 in the Central African Republic and briefed, in plenary session, the Security Council on the urgency of strengthening efforts to help young people contribute effectively to the resolution and prevention of conflicts around the world. In 2019, she was selected to participate in the USIP Generation Change Fellows Program. She worked as a national consultant to the government of the Central African Republic in the development of its first national strategy for the prevention of Radicalization and Violent Extremism. In 2021, she is appointed as member of the Board of Trustees of PEACEDIRECT U.K. and was appointed as member of the group of experts of UNDP in charge of the review of the continental (Africa) strategy on Governance and Peacebuilding. On a global scale, Kessy contributes to various journals and research dealing primarily with issues of youth, peace, security, and development.
Thomas Wagner Ambassador, Deputy permanent observer of the EU to the United Nations in Geneva
September 2020 Ambassador, Deputy permanent observer of the EU to the United Nations in Geneva; 2017 - 2020 Director of the French Institute in Copenhagen; 2013 - 2017 Deputy Permanent Representative of France to the United Nations in Geneva; 2011 – 2013 Diplomatic Counsellor at the French Ministry of Interior; 2007 - 2010 Deputy Head of Mission, French Embassy in Copenhagen; 2002-2003 Counsellor at the Permanent Representation of France to NATO; 1999-2002 First Secretary at the Permanent Representation of France to the Disarmament Conference; 1996-1999 Ministry of Foreign Affairs (Strategic affairs, security and disarmament directorate), Paris; 1995-1996 Third secretary, French Embassy in Ndjamena; 1994 Ministry of Foreign Affairs (Strategic affairs, security and disarmament directorate), Paris;
Camilla Ojala Chair of the UN Youth of Finland and the Finnish UNESCO Youth Delegate
Camilla Ojala is the chair of the UN Youth of Finland and the Finnish UNESCO Youth Delegate. She has also actively taken part in the drafting process of Finland's recently published National Action Plan on the UNSCR2250: Youth, Peace and Security through the 2250-network that has brought together different youth associations and interested youth to collaborate with the Ministry for Foreign Affairs of Finland in the NAP-process. Camilla continues to be an enthusiastic advocate for youth participation and the YPS-agenda nationally through the UN Youth of Finland and the National Youth Council Allianssi, as well as internationally through the European Youth Forum's Youth, Peace and Security Coordination Network and in her work as the UNESCO Youth Delegate. She studies International Encounters at the University of Helsinki with a focus on peace and conflict studies.
Scott M. WeberPresident of Interpeace
Scott M. Weber est le président d'Interpeace, une organisation internationale de consolidation de la paix et de prévention des conflits. Il est de nationalité franco-américaine.
Initialement créée par les Nations Unies en 1994 et implantée à Genève, en Suisse, Interpeacesoutient des initiatives de consolidation de la paix menées localement dans plus de 21 pays d'Amérique centrale, d'Afrique, d'Europe, du Moyen-Orient et d'Asie. En janvier 2018, Interpeace a été officiellement reconnue comme entité internationale par le Conseil fédéral suisse. Ce statut réaffirme le rôle important joué par l'organisation dans les processus de paix à l'échelle mondiale.
Avant sa nomination au poste de président le 1er juillet 2018, Scott a occupé celui de directeur général de l'organisation de 2005 à 2018, donnant ainsi différentes orientations à Interpeace et supervisant ses opérations, ses partenariats et son budget. En tant que président, Scott est responsable de la stratégie, du positionnement et de la mobilisation des ressources pour accroître l'impact, l'influence et la portée de l'organisation.
Scott croit fermement en l'éducation comme moyen de façonner les jeunes générations de citoyens du monde ainsi qu'en un monde plus pacifique et inclusif. Pendant son temps libre, il travaille avec des écoles et des universités afin de les aider à intégrer l'éducation à la paix dans leurs pratiques d'enseignement et leurs programmes. Il s'engage pour la diversité et l'inclusion et est membre de l'International Gender Champions.
En reconnaissance de ses réalisations professionnelles, de son engagement envers la société et de son potentiel à contribuer à façonner l'avenir du monde grâce à son leadership, Scott a été sélectionné pour être désigné Young Global Leader par le World Economic Forum (WEF) en 2009. Chaque année, le Forum récompense « les 200 plus prestigieux jeunes leaders de moins de 40 ans à travers le monde ».
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